Se lancer à son compte, c’est souvent un rêve de liberté : choisir ses projets, organiser son horaire, ne plus dépendre d’un patron…
Mais cette liberté vient avec son lot de responsabilités et d’incertitudes.
Aujourd’hui, de plus en plus de gens quittent le salariat pour devenir travailleur autonome, consultant ou entrepreneur. Que ce soit par envie de sens, besoin de flexibilité ou envie de bâtir quelque chose à soi, les raisons sont différentes pour tout le monde.
Pourtant, les premières étapes sont souvent floues.
Dans cet article, je vise à t’aider à y voir un peu plus clair.
Démystifier les premières étapes pour que tu puisses patir sur les bonnes bases et éviter 1001 erreurs que je vois fréquemment lors de mes coachings quand on se lance à son compte.
1. Clarifier son offre et son positionnement
Avant même de penser au site web ou au logo, il faut répondre à deux questions fondamentales :
Qu’est-ce que j’offre? et à qui je m’adresse?
Et pour commencer, fais juste faire une liste de :
- Tes compétences principales
- Ce que tu aimes faire
- Ce que les gens sont prêts à payer
Essaie de croiser ces éléments pour définir une offre claire et attractive. Plus tu es spécifique, plus il sera facile d’attirer les bons clients.
Par exemple, dire « je suis graphiste » est flou.
Dire « je crée des identités visuelles pour des entreprises locales dans le domaine de la santé » est beaucoup plus parlant.
Astuce : prépare une phrase simple pour te présenter.
« J’aide [client cible] à [résultat] grâce à [ton service]. »
2. Choisir la bonne structure juridique
Au Québec, tu peux te lancer rapidement en tant que travailleur autonome. C’est simple, peu coûteux et idéal pour tester ton projet.
Plusieurs le font en gardant leur emploi à temps plein ou temps partiel. C’est une bonne façon de tester le marché et voir si on aime ça vraiment.
D’autres options existent :
- Entreprise individuelle : semblable au statut de travailleur autonome, avec un enregistrement de nom au Registraire des entreprises du Québec.
- Société par actions (incorporation) : plus complexe, mais utile si tu veux séparer tes finances personnelles de celles de ton entreprise, ou si tu gagnes des revenus importants.
Le choix t’appartient au final, mais tu peux commencer plus petit et plus que le projet avance y aller avec les alternatives qui correspondent mieux à ton modèle d’affaires.
Conseil : consulte un comptable. Il pourra t’expliquer les avantages et t’éviter quelques erreurs de débutant.
3. Établir une base financière saine
Quand on se lance, la stabilité financière peut être un défi. Voici quelques étapes essentielles :
- Établis ton seuil de rentabilité : Combien te faut-il chaque mois pour vivre?
- Prévois un coussin financier : idéalement 3 à 6 mois de dépenses.
- Utilise des outils de facturation (ex. : QuickBooks) pour gérer tes clients et tes paiements.
Inscris-toi aux taxes (TPS/TVQ) dès que tu atteins 30 000 $ de revenus annuels.
N’oublie pas de garder de côté pour les impôts!
4. Trouver ses premiers clients
C’est souvent l’étape la plus stressante. Pourtant, tu as plus de contacts que tu ne le penses. La pemière étape, c’est de parler de ton projet.
- À ton entourage (amis, collègues, famille)
- Sois actif sur LinkedIn, dans des groupes Facebook, ou sur des plateformes spécialisées
- Participe à des événements : réseautage, co-working, 5 à 7 professionnels.
Offrir un tarif réduit pour les premiers clients, ou proposer un projet pilote, peut t’aider à bâtir un portfolio et récolter des témoignages. Mais n’oublie pas qu’il faut aussi que ça soit à ton avantage.
Tu peux aussi rejoindre la bande Allié.e ; un réseau qui regroupe +350 pigistes et consultants de tous les horizons. Une façon simple avec peu d’engagement pour te faire référer des mandats sérieux.
Clique ici pour accéder au formulaire officiel.
5. Se fixer une routine quand on se lance à son compte
Travailler pour soi, et à la maison — c’est bien le « fun ».
Mais sans structure et discipline… les résultats ne seront pas à la hauteur de nos attentes. Et ça peut devenir décourageant sur le long terme.
Planifier ses journées à l’avance avec des blocs de travail, des pauses et des espaces où pouvoir accepter des appels… ça fait toute la différence.
Fixe-toi des objectifs hebdomadaires : nombre de prospects contactés, projets livrés, contenu publié.
Conseil : évite de t’isoler. Va travailler en co-working une journée ou deux par semaine. Participe à des événements pour les travailleurs autonomes.
6. Continuer d’apprendre et s’adapter
Se lancer à son compte, ce n’est pas un évènement ponctuel, c’est un processus.
Chaque jour est une nouvelle opportunité d’apprendre encore et toujours. Même après 10 ans (ou presque), je me garde à jour sur ce que je fais et ce qui est bon pour ma business.
Suis des formations, lis des livres, écoute des podcasts.
Reste curieux et à l’affût des besoins de ton marché.
Ajuste ton offre au fur et à mesure que les tendances évoluent.
Entoure-toi bien. D’autres entrepreneurs ou pigistes peuvent t’aider, te motiver ou te référer des clients.
Conclusion : se lancer à son compte en 2025
Se lancer à son compte est une aventure passionnante, mais elle demande du courage, de la clarté et un bon plan.
En structurant bien ton démarrage, tu réduis les risques et tu maximises tes chances de succès.
Tu n’as pas besoin que tout soit parfait dès le début. Commence petit, test, ajuste.
Mais surtout, avance.
- Découvre d'autres ressources pour te lancer
